La place de marché spécialisée dans les « freelances » marque un nouveau tournant dans son histoire. Avec cette levée de fonds, la start-up souhaite grimper un échelon de plus.
Les ambitions de Hopwork
En septembre 2015, la première levée de fonds de Hopwork s’élevait à 1.5 millions d’euros. À l’époque, la start-up affichait l’ambition de s’internationaliser. Près d’un an plus tard, les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous, mais la société ne va pas si mal. L’internationalisation sera pour plus tard car l’entreprise s’est essentiellement focalisée sur le marché européen.
Ce changement de discours n’a cependant pas empêché les partenaires de Hopwork et notamment ISAI de réitérer leur confiance en la marque pour renforcer sa position de leader sur le marché de freelances.
Lors d’un tour de table, les initiateurs du projet ont réussi à récolter 5 millions d’euros auprès des fonds d’entrepreneurs du Web, représentés par Pierre Kosciusko-Morizet, Geoffroy Roux de Bézieux, Stéphane Treppoz et OurielOhayon.
Quel avenir pour Hopwork ?
La plateforme intermédiaire met en relation des professionnels et des particuliers avec des professionnels freelances dans divers domaines (rédaction, professionnel de l’image, secteur de communication marketing, informatique, etc…). Le groupe montre toutefois, un état de santé déclinant puisque Hopwork affichait une perte de 209 300 euros en 2014 malgré un chiffre d’affaires de 110 000 euros.
Si les différents partenaires financiers se risquent dans ce concept, c’est parce qu’Hopwork œuvre dans un secteur en devenir. Le vivier numérique compte aujourd’hui près de 35 000 membres dont 40% de professionnels IT. En outre, l’entreprise compte parmi ses gros clients, des entreprises prestigieuses telles qu’Allianz, Eurosport ou Publicis Groupe.
Le marché est très compétitif puisqu’il ne faut pas oublier que les concurrents d’Hopwork en Europe sont très puissants. Rien qu’en France, il y a le poids lourd Freelancer.com qui est déjà côté en bourse.
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