Beaucoup se sont demandé comment les gens ont pu réaliser de magnifiques œuvres sculpturales en bronze, en or ou en argent auparavant. Il faut croire que la fonderie à la cire perdue y est pour beaucoup. Et même actuellement, cette technique de fonderie continue à être davantage utilisée dans la production en masse. Voici des points essentiels à savoir à ce sujet.
Une technique de fonderie dotée d’une grande précision
La fonderie à la cire perdue, comme son nom l’indique, consiste à faire fondre un modèle de base en cire dans une moule, pour que celle-ci fasse place au matériau définitif : le métal. En effet lorsqu’on coule le métal en fusion dans la moule, alors la cire disparaîtra, d’où le terme « perdue ». La première étape consiste alors à réaliser une pièce de fonderie en cire, soit au moyen des talents d’un artiste sculpteur, soit en ayant recours à l’impression 3D. Cette première pièce va permettre de former la ou les moules nécessaires par enrobage céramique ou silicone, qui vont recevoir le métal en fusion qui va être coulé après. Donc, lorsque la moule est formée, et que le modèle de base en cire se trouve à l’intérieur, il est temps de passer au coulage du métal en fusion. Lorsque celui-ci est versé dans la moule, et consumera entièrement la cire en prenant sa place. Lorsque la moule est remplie comme il faut, il désormais refroidir la moule jusqu’à ce que le métal durcisse. Quand l’objet est complètement refroidi, il ne reste plus qu’à ouvrir la moule et procéder à l’étape de finition.
L’histoire de la fonderie à la cire perdue
Dans le cadre des procédés utilisés aujourd’hui pour la fabrication de bijoux, la fonderie à la cire perdue a été l’une des techniques qui se sont développées pour la première fois. Pensé à l’origine pour des métaux tels que le cuivre, il a été incorporé dans la manipulation de l’or 4000 ans av. J.-C.. Au début du XXe siècle, son application dans l’industrie dentaire était également la clé qui lui a permis de percer dans la fabrication de bijoux. Tout cela grâce à sa grande précision dans la reproduction des modèles. Maintenant, la fonderie à la cire perdue est la forme de production de masse la plus utilisée. Le but de ce processus de coulée consiste à créer des copies en cire qui permettent la production en série de bijoux fondamentalement identiques à un modèle original à partir duquel on se base.
Une technique aussi pratiquée dans l’archéologie
La fonderie à la cire perdue occupe aussi une place importante dans l’archéologie. En effet, c’est aussi au moyen de cette technique que les archéologues reproduisent la plupart des traces, des formes, des os et des fossiles qu’ils peuvent découvrir dans les sites de fouille. Tout cela pour dire que cette technique est très ancienne qu’on ne le pense, mais qui a évolué au fil du temps. Cependant, elle reste aussi l’une des méthodes de conception les plus rentables, bien que parfois fastidieuse, dans l’industrie de la métallurgie, et principalement dans la conception de bijoux, en raison de la qualité de sa précision.
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